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11 juin 2006 7 11 /06 /juin /2006 00:00
Faut-il donc être triste,
Une agonie de Christ
Cloué sur un bois mort
En guise de support,
Faut-il avoir souffert,
Etre marqué aux fers,
- Rouge de préférence -
Ne manger que pain rance,
Avoir les yeux vitreux,
Etre un peu monstrueux,
- Déjà presqu’un peu mort -
Bourré de mille remords,
Et autant de regrets,
Aller toujours malgré,
Faut-il être vaincu,
Faut-il être cocu,
Faut-il être maudit,
Ne pas avoir l’Audi
Aux quatre roues motrices,
Connaître aucune actrice
Les seins en silicone,
- Même une pas trop conne -
Ne gagner au loto
Que les deux numéros,
- Et le complémentaire -
Se vêtir qu’en austère,
S’être fait remercier,
Avoir un tas d’huissiers
Postés sur son palier,
N’avoir sur sa télé
Que TF1 qui marche,
Toujours sa chambre à Garches
En rééducation
Lors de ses vacations,
Etre né en hiver,
Un treize, et à l’envers,
Récolter à la ronde
Tous les malheurs du monde,
Faut-il donc être triste,
Faut-il donc être un Christ
Pour être un vrai poète ?
- Un de ceux qui font Pouêt.-
- Car pour un rigolo
Combien de lourds sanglots ?-
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5 juin 2006 1 05 /06 /juin /2006 00:00
Knot lies eyes on cough pâme with roof-bar,
May play knot little remains and year not very tired,
Play meuh fairy two ties calf label car ,
Jet tube oint in front of assistance and space bed.

Soft "Re-meuh" grates hair eggs middle
Bien ton remains Râ tail to descending
Two our sorting from islands "test Bi will note" a little.
Semi eggs calf, play croâ, knot PAP with tending.

Hein milk day reads ass due tightens too
Très centre made ugly sitted keep silent both find
Influence ell tooth the dress kills two.
Semi eggs calf, play croâ, leave shooting to wind.

Knot lies eyes on all pâme with roof-barrel,
Play nud little remains and of before Tage by
Jean tightens the wheel you who my shovel,
I everywhere juice this your Laura wind I.
 

(Cette magnifique poésie a été conçu à l'aide du Poéticule VII - English Version – Toujours en cadeau, pour l'achat d'un Poéticule, un splendide compteur de pieds en peau de porc de crocodile du Bengale vous sera offert.)

 
 
 
 
 
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3 juin 2006 6 03 /06 /juin /2006 16:41
C’est la vision absurde d’un monde aux frontières inaudibles 
Aux aveugles et aux autres sans sangs
Par sans sangs j’entends les vampires
Qui dansent les nuits de pleine lune
sur les tables des bordels aux yeux clos
Mais je m’avance peut-être
 
Hier j’ai mangé de la viande morte et c’est pas plus horrible
Que de manger autre chose un jour viendra où en en mangera tous
Mais je m’avance peut-être
 
L’autre jour je n’ai pas fait l’amour avec une personne mais avec personne
Et ça n’a pas le même goût
Mais je m’avance peut-être
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27 mai 2006 6 27 /05 /mai /2006 00:00
Je vais et je viens
Sans autre but
Que d’aller et venir
 
 
Si seulement
Seulement
Je pouvais partir pour de bon
Une fois
Une seule fois
Pour de bon
 
 
Mais je vais et je viens
Sans autre but
Que d’aller et venir
 
 
 
Paul Roger Vénien ( 1847)
( Où vais-je * – Extrait-)
 
*En tout cas, il va revenir (Note de Gilonimo)
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19 mai 2006 5 19 /05 /mai /2006 00:00
 
Sous le pont Mirabeau grouille l’obscène
Et les rôts lourds
Faut-il que je ramène
Une cruche toujours à moitié pleine.
 
Vienne la pluie comme on pleure
C’est le jour demain je meure.
 
De mains en mains nous passons la vinasse
Tandis que saoul
Gueulons aux gens qui passent
Des éternels gros putain de ta race.
 
Vienne la pluie comme on pleure
C’est le jour demain je meure.
 
Ma chair est comme cette eau croupissante
Et ces gravats
Sur mon crâne des lentes
Nichées aux creux de croûtes purulentes.
 
Vienne la pluie comme on pleure
C’est le jour demain je meure.
 
Passent les jours où je fus capitaine
N’y plus penser
Nier ma vie urbaine
Sous le pont Mirabeau grouille l’obscène.
 
Vienne la pluie comme on pleure
C’est le jour demain je meure.
 
(Photographie : Declik)
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18 mai 2006 4 18 /05 /mai /2006 00:00

 

Si seul dans cette ville
Et mon *« censuré »* en exil
Je *« censuré »* mon *« censuré »*
Tout le jour et la nuit

C’est un soir de décembre
Que dans la triste chambre
Une si jolie *« censuré »*
Sous mes yeux s’est *« censuré »*

Ce *« censuré »* de *« censuré »*
Encore m’ *« censuré »*
Le *« censuré »* qui a *« censuré »*
N’a rien pu censurer

Je *« censuré »* toujours
Le tendre *« censuré »*
De ce charmant *« censuré »*
Qui *« censuré »* mon *« censuré »*




(Afin de rester en harmonie avec la haute tenue de ce blog et de ne pas contrevenir aux règles draconiennes que je me suis fixées à l’aide de deux pinces à linge, j'ai tenu à censurer moi-même les quelques termes qui auraient pu choquer les âmes sensibles.)

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11 mai 2006 4 11 /05 /mai /2006 00:00
Au château des brisés roule la peine
Les chagrins lourds
Faut-il qu’un temps j’y vienne
La voie venait directe de Vincennes.
 
Chienne la vie donne l’heure
Jour où s’en vont les malheurs.
 
Des mains en moins des corps qui cassent
Groggy de coups
Sur leur frêle carcasse
Des éternels pitiés les menacent.
 
Chienne la vie donne l’heure
Jour où s’en vont les malheurs.
 
La chance était aux abonnées absentes
Leur vie n’est pas
Cette joie éclatante
Ils ont perdu le contrat après-vente.
 
Chienne la vie donne l’heure
Jour où s’en vont les malheurs.
 
D’hôpitaux en hôpitaux ils promènent
Leurs os cassés
Et leur face vilaine
Au château des brisés roule la peine.
 
Chienne la vie donne l’heure
Jour où s’en vont les malheurs.
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9 mai 2006 2 09 /05 /mai /2006 00:00
Ton nom aux oiseaux je le chante,
Je t’aime en seclet la Malie,
Mon lêv’ c’est qu’un joul on s’malie,
Mêm’ si avec moi t’es méchante.
Poulquoi tu lis de moi tout l’temps ?
Tu dis que j’ai des gland’zoleilles,
Pis un gland nez, pis des gland’dents,
Poulquoi tu dis des choses paleilles ?
Malie, sais-tu si ça m’fait mal
Quand j’te vois lile avec les gars
Et avec eux paltil au bal ?
La Malie, poulquoi tu m’aim’pas ?
Tu sais, de la fen’tl’ de chez nous
Chaque joul, la Malie, je t’espionne.
J’te vois avec ta jolie blouse,
Cell’ qui descend plesqu’aux genoux,
J’te vois bondil comme une lionne
Poul éviter les lalges bouses
Que laiss’ devant les glos bestiaux
Que tu mènes aux plés en chantant.
Poulquoi tu lis de moi tout l’temps ?
La Malie, faudlait que tu saches,
Je clois ben que de ce tloupeau,
C’est sul’ment toi qu’est la plus vache !
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7 mai 2006 7 07 /05 /mai /2006 00:00
Tous le long de la vie vont les semaines
Et les beaux jours
Faut-il que j’en convienne
La mienne allait toujours trop incertaine.
 
Vienne l’ennui donne l’heure
L’amour n’est pas je me meure.
 
Les mains sur les yeux nous baissons la face
Tandis que fous
Perdons le temps qui passe
Des éternels regrets laisseront place.
 
Vienne l’ennui donne l’heure
L’amour n’est pas je me meure.
 
Ma vie passe comme cette eau dormante
Et mon cœur bat
Rêvant la femme aimante
Trop fatigué d’une si longue attente.
 
Vienne l’ennui donne l’heure
L’amour n’est pas je me meure.
 
Noir est le sang qui coule dans mes veines
C’en est assez
Ces chimères anciennes
Tout le long de ma vie vont les sirènes.
 
Vienne l’ennui donne l’heure
L’amour n’est pas je me meure.
 
(Photographie : Declik)
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5 mai 2006 5 05 /05 /mai /2006 00:00
Ô Monde sans Poète
Si triste au temps qui coule
Monde sans peut-être

Ô Monde sans Poète
C'est pan de mots qui s'écroule
Monde sans fenêtre

Ô Monde sans Poète
Où sont les fous dans la foule
Monde qui s'arrête


(Indication de lecture :
Prononcez Moooonnnnnde sans poèèèèèteeeee...
- il est conseillé pour parfaitement apprécier
cette oeuvre majeure d'écouter le discours
prononcé par André Malraux lors du transfert
des cendres de Jean Moulin au Panthéon
" Entre ici Jean Moulin, avec ton terrible cortège...")
 
 
On ne peut pas être au top tous les jours.
 
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