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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 21:59
Voilà, j’étais tranquille à la fenêtre de mon hôtel à regarder l’aéroport comme un con. Quand soudain, un arc-en-ciel apparaît . Je dis il est beau, ça ferait une belle photo, je dis ça comme un con. J’hésite à aller chercher l’appareil dans mon sac. Puis, je me dis j’y vais. C’est alors qu’un avion a traversé l’arc-en-ciel. C’était magnifique. J’ai dit : quel con, en pensant à moi. Je suis allé ...chercher l’appareil dans mon sac, je me suis dit, il va bien y avoir un autre avion puisque c’est un aéroport et que c’est le but. Je me suis posté comme un con. Et j’ai attendu comme vous savez quoi. L’arc-en-ciel est parti ailleurs parce qu’il en a eu marre d’attendre. Je suis resté comme un con. Alors, je me suis dit que de toute façon, ça aurait pas rendu. Et puis de toute façon aussi, tout le monde s’en fout d’un avion qui passe dans un arc-en-ciel. Si encore, l’avion s’était crashé, là d’accord, ça valait le coup. De toute façon, les gens sont des cons.
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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 13:04

Quand on se ballade dans une forêt le plus étonnant c'est quand il n'y a pas d'arbre.

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 00:00
Je voudrais être heureux,
Sourire béatement à la vie,
Avec des dents de sortie de dentiste,
Je voudrais trouver tout le monde beau,
Et gentil,
 
Je voudrais croire en Dieu,
Qui serait bon,
Comme du bon pain,
 
Je voudrais croire que l’ami RICORE existe
Et qu’il vient tous les matins à bicyclette avec des croissants
Et un super petit déjeuner en granulés,
 
Je voudrais aimer tous les poèmes du monde,
Et m’extasier,
Sincèrement,
Je voudrais trouver du talent partout,
Même chez moi,
 
Je voudrais croire qu’il y a quelque chose après la vie,
Je voudrais croire au Paradis,
Et à l’Enfer,
Et à la réincarnation,
Je voudrais croire qu’il y a un sens caché à cette connerie,
Que finalement ça sert à quelque chose,
Qu’on est autre chose qu’un hasard,
 
Je voudrais croire que l’amour existe,
Aujourd’hui,
Et demain,
Et après demain aussi pourquoi pas,
 
Je voudrais croire que demain sera meilleur qu’hier,
 
Je voudrais croire que je vais mourir,
 
Je voudrais savoir peindre comme Van Gogh
Et être aussi riche que lui
Une fois qu’il était mort,
 
Je voudrais que le père Noël soit mort,
Et qu’on arrête de m’offrir des cadeaux à la con,
 
Je voudrais être l’année prochaine
Et qu’on ne me souhaite pas bonne année et bonne santé
Toutes les cinq minutes,
Et ça pendant une semaine,
 
Je voudrais croire que les années passées à me faire chier sur les bancs d’écoles
Ont servis à quelque chose,
 
Je voudrais croire que les étoiles ne sont pas des petites lumières qu’on allume la nuit
Pour faire joli,
 
Je voudrais croire que la terre est ronde
Et qu’elle tourne autour du soleil,
Je sais, c’est dingue,
 
Je voudrais croire qu’Hitler n’a jamais existé,
 
Je voudrais croire que le bonheur est a porté de demain,
 
Je voudrais croire à la Liberté,
A la fraternité,
A l’égalité,
Et à la tienne,
 
Je voudrais croire à l’infini,
 
Je voudrais croire que tu existes,
 
Je voudrais croire que les vampires
Mangent du Boursin à la petite cuillère avant d’aller dormir,
 
Je voudrais aussi qu’on ne me dise pas bonjour tous les matins
Et que je sois obligé de répondre et de serrer des mains molles,
 
Je voudrais qu’on ne m’offre pas des nouilles coloriées pour la fête des pères,
 
Je voudrais ne plus être Gilonimo,
 
Je voudrais croire aux fées,
 

Je voudrais croire en moi,

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 00:00
J’ai couvert les vieux.
Ma flamme était branchée sur moi.
Elle venait de m’embraser.
J’avais encore la pâleur de ses lièvres sur mon trou.
Elle m’a pourri gentiment.
«  Ton p’tit belge est servile » qu’elle me chochotte à l’oseille.
« Trois cent shows et saké olé. Un ou deux stupres ? ».
Cette fournée commençait bien.
J’ai pris ma bouche mouillante et je me suis levé les dents.
L’OTAN était stupide et le fiel dégagé.
Je suis parti tout peureux au goulot.
La circonvolution pour une fois s’écroulait aisément, pas d’embrouillage.
A peine arrivais-je au sureau que mon étron m’équivoque.
Il m’apprit là que,
Je passais chef de sévices pour récompenser ma glandeur au travail.
Mes collègues pétèrent ma pomme au fion avec joie.
L’ami dit : « On a tous rangé des pizzas ensemble. »
La tournée fut une vermeille.
Et le soir, Denise sur le bateau, j’avais les siphons numéros au grelot.
Le rêve, aïe, assommé.
 
Je me suis réveillé.
J’ai ouvert les yeux.
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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 00:00
La poésie n’est plus ce qu’elle était.
Combien de fois ai-je entendu cette sentence ?
Oui combien de fois ?
Quatre ?
Cinq ?
Vingt fois ?
Allez savoir.
La poésie n’est plus ce qu’elle était, bon, et alors ?
OK.
C’est bon, La poésie n’est plus ce qu’elle était.
Mais c’est quoi la poésie ? qu’on m’interroge, hein ? c’est quoi ?
Allez dis, c’est quoi ? c’est quoi ? Hé !? Hé !? c’est quoi ?
Alors, tu réponds pas ? tu réponds pas ?
Mais si que je réponds, attends, tu te calmes, bien sûr, oh !
Je te signale que moi, je vais sur les sites de poésie, alors, hein, tu te calmes, d’accord ? T'es gentil.
Et puis j’aime pas trop qu’on me donne des ordres d’abord.
Où qui sont les Rimbaud, les Baudelaire, les Villon, les Mallarmé ?
Où qui sont ?
Où qui sont, me demande-t-on, alors que moi-même, je ne demande rien à personne,
Alors que je passe tranquillement mon chemin, j’adore passer mon chemin sans rien demander à personne.
On m’arrête, on m’implore, on me supplie, où qui sont ? où qui sont ?
Certains se roulent à mes pieds, avec de la bave qui coule de la bouche, il y en a même un qui m’a poursuivit avec un couteau.
Putain, lâchez-moi.
Mais qu’est-ce que j’en sais, moi ?
Rimbaud est dans le vieux cimetière, avenue Charles Boutet à Charleville-Mézière,
Quant à Baudelaire il est enterré au cimetière du Montparnasse (6ème division),
Mallarmé lui, se fait chier au Cimetière de Samoreau en Seine et Marne,
Villon, j’en sais foutrement rien.
Des fois, vous avez de ces questions.
On se demande.
 
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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 00:00
N’ayant en ma possession qu’un courage relatif,
et ne souhaitant me fâcher avec personne,
je me permets de mettre ici tous les commentaires
que je n’ai jamais déposés sur les moult forums de poésies que j’ai fréquentés (parfois très épisodiquement je dois bien l’avouer modestement).
Chacun y reconnaîtra ses petits.
(Plusieurs commentaires sont valables pour plusieurs textes.)

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Il est nul à chier ton texte.
Il n'y a aucun rythme et à la deuxième phrase on se fait déjà chier.
Quant aux fautes je ne t'en parle pas.
de toute façon je ne peux pas te blairer.
Ta vie de merde garde là pour toi,
ce n'est pas la peine de faire chier les autres avec.
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J'aime ce que tu fais.
en plus j'adore tes gros seins.
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Je n'ai jamais rien lu d'aussi beau depuis la maternelle.
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Je commenterai ce poème ailleurs et sous couvert d'anonymat.
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Moi non plus. 
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Pourquoi ?
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Je ne suis absolument pas d'accord. 
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Je ne vois pas pourquoi je mangerais ta merde.
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Si tu avais mis émeu à la place de ému à la quatrième strophe, je pense sincèrement que ton poème aurait été mieux.
En plus la rime était bien meilleure avec antivenimeux.
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Parce que ému ne rime absolument pas avec antivenimeux.
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La vérité est ailleurs, et ton texte le démontre mieux que n'importe quel discours.
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Je ne répondrai pas à tes insultes sale batard.
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Ce que tu écris me fait penser à un truc que j'ai lu un jour dans des chiottes.
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As-tu déjà entendu parler d'un dictionnaire ? 
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Je ne te dirai pas ce que je pense de ton texte sinon tu vas encore te suicider.
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Je parie que tu n'as jamais connu le BLED. 
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Rimbaud n'est pas un coureur cycliste .
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Dans quelle langue écris-tu ?.
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Je ne suis pas certain qu'un étron soit un petit oiseaux des îles
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à la lecture de vos vers,
je deviens solitaire.
 
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Tu as bien fait de m'envoyer ta photo, mais je crois pas que ça va être possible 
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Je suis désolé pour le malentendu, en fait je me suis trompé de photo, j'ai voulu te l'expliquer mais tu es partie trop vite me laissant seul dans cette chambre.
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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 00:00

LE PILALEUR : Le PILALEUR est un JUSTALEUR* qui fonctionne avec des piles ( AAA x4)

 

*Voir le Justaleur quelque part plus bas

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 00:00
Le Justaleur : Petit appareil qui se fixe sous la chaussure permettant d'arriver à l'heure à ses rendez-vous.

(L'anecdote : Le Justaleur fut inventé par Gaston Rigobert et avait obtenu le Grand Prix du Jura au concours Lepine 1978. Malheureusement Gaston Rigobert, pour on ne sait qu’elle raison, est arrivé en retard à la remise du prix et c'est son second, Auguste Chamoullard qui reçu la suprême récompense pour son invention : Le Retardaleur.)
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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 00:00
Très touchant
Amitiés
Merci
Bien à toi
Touché.
Amitiés
Merci
Moi aussi
Merci de ton passage
Tu es génial aussi
Non
Toi
Je ne pense pas
Mais merci quand même
Toi, va te faire foutre, épargne moi tes commentaires.
Oui merci
Amitiés
Oui tu as raison
C’est exact j’écris avec le vent
Tu m’as parfaitement compris
Amitiés
Je te remercie pour tes gentils compliments
Mais je ne les mérite pas
Merci
Moi aussi je t’aime
Ça me gène tous ces compliments
Merci à toi l’ami
Toi, t’es vraiment qu'un sale con
Je ne sais pas si je suis un poète
Mais si tu le dis
Amitiés
Tu trouves sincèrement que c’est un des meilleurs poèmes que tu n’aies jamais lu ?
Oui, peut-être
Merci à toi
Je ne comprends pas pourquoi tu veux violer ma mère.
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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 00:00

Lorsque je me suis réveillé,
Il y avait ma femme qui pleurait à côté ;
Le première chose que j’ai pensé c’est :
Pourquoi qu’elle pleure cette conne ?
J’arrivais pas bien à tourner la tête,
Je la voyais en biais.
J’allais lui demander quand deux lascars sont entrés.
La deuxième chose que j’ai pensé c’est :
Qu’est-ce qu’ils viennent foutre là ces deux cons ?
J’ai pas eu le temps,
Ils m’ont attrapé.
Je me suis aperçu que j’avais mes habits du dimanche.
Puis, j’arrivais plus à voir à cause des rebords.
Ma femme pleurait toujours,
C’est quoi cette merde que j’ai dit.
J’ai vu la tête de ma mère qu’est venu me regarder,
Elle avait les yeux tout rouges,
Elle m’a embrassé,
Elle piquait.
Et mon père,
Sa tête elle a fait un aller-retour.
J’ai voulu me lever,
Et j’ai vu la gueule de ma femme,
Elle avait la chair du visage qui tombait mollement,
Elle était encore plus moche que d’habitude.
Elle m’a regardé longuement,
Puis elle m’a fait un clin d’œil
Et les deux lascars sont venus fermer.

cercueil-bleu.jpeg

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