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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 00:00
Tu m’as quitté en t’en allant tel un départ,
Chuchotant dans un murmure : « Je pars,
J’en ai assez d’avoir marre de ce raz le bol. »
 
Tu baissais les yeux de ton regard vers le sol,
Qui était par terre, en bas, à tes pieds.
 
Un amour amoureux c’est comme du papier
Qui vieillit de vieillesse en devenant vieux
Avec des mots écrits imprimés rouge sang
Qui disparaissent tout en s’évanouissant.
 
L’éternité n’a duré que trente jours, voire un mois,
Avant que tu n’arrives en venant devant moi,
Pour m’annoncer cette annonce interlope
Douteuse qui éclaira mes nuits de nyctalope.
 
Et qui me fit souffrir la souffrance d’une déchirure
En déchirant mon cœur de mille blessures.
 
 
(J’avais une autre rime pour interlope, mais j’ai pas osé.
Pas trop lol en ce moment.)
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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 00:00
Je t’aime comme si j’étais amoureux,
Sans toi, je souffre que c’en est douloureux.
 
Si la longueur de ma vie, Hortense,
Est égale à celle de mon existence,
Tu seras mon bonheur joyeux
Qui fera de moi un homme heureux.
 
Je t’aime autant que je t’adore
Et même beaucoup plus encore.
Sais-tu que ta beauté est belle,
Et que tes yeux sont deux prunelles ?
 
Je t’aime tout le jour, et aussi matin, midi et soir.
Quand tu es loin de moi je ne peux te voir
Et tu me manques comme une absence,
Ton mutisme alors ressemble à du silence,
Je pleure des larmes salées amères
Qui ont le goût du sel de la mer.
 
Je t’aimerai toute une éternité, mon amour,
Même si elle devait durer toujours.
 
 
(C’est un poème que j’ai écrit pour mon amour que j’aime,
et qui m’aime aussi et qui se reconnaîtra dans ces vers que j’ai écrit
parce qu’on s’aime et que c’est pour tout le temps de notre vie.

Et même plus. (ça c’est ma petite touche d’humour. Lol.))

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30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 00:00

C'est un bar en bordure où traîne la misère,
Le tabac froid se mêle aux odeurs de graillons,
On parle football en s'enfilant des bières,
Lui, toujours un Duval qu'il commande au patron.
 
(Je ne me souviens pas de la suite
Mais je crois que ça se termine sur deux coups de rouge.)
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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 00:00
Les poètes, voici des gens qui sont gentils.
Je vous le garantis, ce sont de bons amis,
Car jamais, Ô jamais, ne leur arrivent-ils
D’écraser une mouche ou même des fourmis.
   
Celui qui parle en vers, on l’appelle poète,
Il donnerait sa vie pour trouver une rime.
Il aime à réciter dans des salons d’esthètes
Une composition qui vaut bien dix centimes.
   
Il parcourt les champs, les monts et puis les vaux
En reniflant des fleurs ; des lys, des héliotropes.
Il s’extasie aussi devant des petits veaux
Elevés sous la mère au destin d’escalopes.
   
Le cœur chargé d’émois, il rentre au crépuscule.
Il est prêt à noircir la page violine
Du feuillet quadrillé. La rime à pédoncule ?
Le voici qui hésite en pensant à Pauline.
   
 
Nota :
Je sais qu’il y en a qui vont chipoter pour la rime
"gentils" et "arrivent-ils"
mais n'empêche qu'à l'oeil, ça passe si on enlève le tiret.
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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 00:00

C’était il y a longtemps,
Chaque fois qu’une dent,
Qu’on appelle de lait,
Désertait mon palais,
Laissant un trou béant
Dans ma bouche d’enfant,
Pour ce qui est mon cas,
C’était trésor incas.

  

Une fois nettoyée,
Dessous mon oreiller,
La plaçait pour la nuit,
La petite souris
Venait à pas de loup
Y déposer cent sous.

  

Pour les mathématiques
Et les côtés pratiques,
J’étais toujours premier
Et donc savais compter ;


Disons vingt dents de lait
Puis trente deux après,
Si j’additionne les deux
Total : cinquante deux
Ce qui nous fait en tout
Cinq mille deux cent sous,
Sans compter les sagesses
Qui poussent après jeunesse,
Le calcul est vite fait,
Et sans les intérêts.

  

Avec bonnes tenailles,
Suffisamment d'entrailles,
Ces dents mises une à une,
C’est début de fortune,
J’ai toujours vécu chiche,
Aujourd’hui je suis riche,
Fais métier de banquier
Et je porte un dentier.

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 00:00

N

Nnnnnnnnnnnn 

Nnnnnnnnnnnn 

Nnnnnnnnnnnn 

Nnnnnnnnnnnn

 

Nnnnnnnnnnnn 

Nnnnnnnnnnnn 

Nnnnnnnnnnnn 

Nnnnnnnnnnnn

 

Nnnnnnnnnnnn 

Nnnnnnnnnnnn 

Nnnnnnnnnnnn 

Nnnnnnnnnnnn

 

Nnnnnnnnnnnn 

Nnnnnnnnnnnn 

Nnnnnnnnnnnn 

Nnnnnn, mais pourquoi tant de n ?

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 00:00

Il n’y croyait pas même alors qu’on lui offrait.

Dans ces mains il tenait le précieux coffret.

D’une bise remercia et fila dans sa chambre.

Comme il était heureux. Tremblant de tous ses membres

Il ouvrit le paquet, étala devant lui

Pipettes et bocaux, flacons quelques enduits,

Liquides colorés et même un microscope.

« Parfait petit chimiste » qu’il lut sur l’enveloppe.

 

Il se mit à l’ouvrage aussitôt sans tarder,

Sans notice expliquée qu’il puisse regarder

Par quelques branchements il réussit à faire,

Et ça du premier coup, briller une lumière.

 

Le deuxième jour, à peine est-il levé

Qu’il fonce sur le jeu, sans même s’énerver

En mélangeant sans fin, deux ou trois molécules,

Il produisit de l’eau qui a fait quelques bulles.

De le savoir si calme et si bien occupé

Ses parents profitaient de ces instants de paix.

 

C’est le troisième jour qu’il fit pousser de l’herbe,

Tant et si bien d’ailleurs, qu’il dressa une gerbe.

Son père en fut très fier. Le quatrième matin

Avec quelques écrous et un petit machin

Sans faire de manière il crée une pendule.

Du résultat sa mère en resta incrédule.

 

La cinquième journée, c’est en partant de rien

Et d’un bain bouillonnant rempli de bactériens,

Après du temps passé à agiter ses fioles,

Il a vu de ses yeux le nez d’une bestiole.

 

La sixième journée, du petit animal,

En changeant l’ADN, sculptant l’original,

Il toucha au génie, de l’effet à la cause,

Il réussit à faire une espèce de chose

Lui ressemblant assez. Il l’appela Humain.

Robert Dieu se lassa et mit tout à demain.

Et il n’y pensa plus de toutes ses journées.

C’était il y a longtemps, quelques millions d’années.

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 00:00

Je suis Gilonimo
J’ai vu le Grand Esprit
Qui descendait sur un tapis 


Je suis Gilonimo
Et j’ai fumé le calumet
(J’ai eu du mal à l’allumer,
Je sais pas, c’était cette herbe
Que j’ai acheté à ce vieux Serbe) 


Je suis Gilonimo
Après quelques bouffées
J’ai bien failli m’étouffer. 


Je suis Gilonimo
Je sais plus si on est mardi
Le Grand Esprit m’a dit
Monte derrière je t’emmène
(ça devait être de la Colombienne)
Dehors y a des bourrasques
Je te conseille de mettre un casque 


Je suis Gilonimo
Il portait des culottes, des bottes de moto
Un blouson noir avec un aigle sur le dos
Je me suis agrippé à pas le lâcher
(C’était quand même un tapis bon marché) 


Je suis Gilonimo
Il m’a emmené au zoo de Vincennes
Y avait des éléphants qui dansaient sur une scène
Des vaches à six pattes qui coursaient des lézards
Et plein d’autres animaux vachement bizarres. 


Je suis Gilonimo
J’ai vu le Grand Esprit sur ma moquette
Et j’ai sacrément mal à la tête.

 

 

 

 

 

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 00:00

Il est des jours aussi
Où le soleil se lève de bonheur
Et le matin c’est pas nuit

Il est des jours aussi
Où l’océan ne cesse de se marrer
Et tous les cours d’eau rigolent

Il est des jours aussi
Où les étoiles sont prêtes à régner
Et la lune se fait reluire avec quelques ardeurs

Il est des jours aussi
Où le ciel éclaire
Et ma campagne fidèle

Il est des jours aussi
Où nos yeux sont tout frais du jour
Et nos pensées en pots éthiques

Il est des jours aussi
Où l’herbe est bien roulée
Et les champignons hallucinent

Il est des jours aussi
Où toutes les chèvres sont belles
Et les juments des starlettes aux haras

Il est des jours aussi
Où je me pose cette question
Pourquoi le pigeon s’envola-t-il ?

Il est des jours aussi
Je sais que je suis en vie.

 

 

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 00:00

Il est des jours qui sont des nuits,
Il est des jours qui sont d’ennuis

Il est des jours
Où le soleil s’est teint
Et la lune va croassant
Où la Voie Lactée tourne dans son bol
Et les étoiles sont désastres

Il est des jours
Où le printemps est en rondelles
Et l’été semble plus vieux
Où les cours d’eau sont à la rue
Et les rivières ne sont pas crues

Il est des jours
Où la mer a la tête dans le ressac
Et la plage s’incruste assez
Où les roses sont nées closes
Et les arbres sont aux abois

 

Il est des jours
Où les nuages sont à la traîne
Et les églises restent de marbre
Où l’automne s’effeuille d’un pot
Et l’hiver effraie

Il est des jours
Où l’on ne peut vivre sans ailes
Et on se sent si seul immonde
Où l’orage est désespoir
Et n’a t-on vécu que pour cet infini

Il est des jours qui sont des nuits,
Il est des jours qui sont d’ennuis

Il est des jours
On sait qu’on va mourir

 

 

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