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5 février 2008 2 05 /02 /février /2008 20:25
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De Gravesac jusqu'à Pouilly, c'est l'omnibus
Qui file comme un trait tiré dans nos mémoires,
Il est beau comme un ver, plus fier qu'un autobus
(Heureusement que des rails guident sa trajectoire).

Il roule à une vitesse qu'on n'a même pas idée,
Il réfléchit pas, il va tout droit personne peut l'arrêter,
Ah si, peut-être cette voiture sur son chemin,
C'est en tout cas, ce que pensent trois bovins.

Dans la voiture coincée entre deux barrières,
Une mère hurle tandis que deux enfants, juste derrière,
Se cachent le visage qu'ils n'auront bientôt plus ;
La route était glissante, à cause qu'il avait plu. 


(Avec toutes mes excuses)

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commentaires

M
réflexion bovine :par temps de pluieéviter le versortir à pieds
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D
Contrairement aux poulets, les trois bovins ne sont pas intervenus.Comme tu le dis si bien au dernier vers de la deuxiéme strophe ils "pensent".
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