Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 janvier 2007 7 14 /01 /janvier /2007 00:00
Au-delà des battants de la porte promise
à chacun des mortels, là où l’âme s’enlise
En un monde inconnu, le temps s’y éternise.
Un souffle qui s’éteint à jamais agonise,
De sève vitale la faucheuse est friande
Et quand le cœur n’est plus qu’un vil morceau de viande,
En cet horrible instant, elle attend sur le seuil,
D’une bise glacée sur le pas elle accueille
Ces voyageurs transis qui n’ont pour tout bagage
Rien d’autre que leur vie pour un si long voyage.
Quelle est donc l’alchimie d’une vie accomplie ?
De quelles utopies doit-elle être remplie ?
Pour mieux savoir aimer, faut-il avoir haï ?
Pour une main tendue, combien d’amis trahis ?
Qu’est-ce qui justifie tous ces traits inutiles,
Les peines et les joies, tous ces plaisirs futiles ?
Partager cet article
Repost0

commentaires